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Affichage des articles du avril, 2010

Pochettes surprises !

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Nous débattions un peu plus tôt des pochettes de disque colorées de vert, et de leur supposée mauvaise fortune (bon, en fait, quand on y réfléchit cinq minutes, la thèse ne tient pas la route... et ça c'est cool). Restons plus ou moins dans le sujet, avec ceci, ce lien, ce simple lien, que j'ai plaisir à partager avec vous, si vous ne connaissez pas déjà ce site internet totalement merveilleux. Voilà, c'est là, il y a juste à cliquer ici . Ai-je besoin d'en dire plus ? Non... Juste, si vous êtes toujours là, si vous me faites l'honneur de lire ces quelques lignes qui retardent encore un peu le moment de jouissance cérébrale que vous allez connaître dans un instant, juste vous dire, très vite, que le site s'appelle Sleeveface , qu'il est tout simple, et souvent, comme les sites tous simples basés sur des idées toutes simples, absolument essentiel (à ma vie, et bientôt à la vôtre, vous allez voir). Disons clairement les choses : je suis admiratif, 1. de la,

En vert et contre tout

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Une légende aussi vieille que l'industrie du disque elle-même l'affirme sèchement : choisir, pour son album, une pochette verte, ou à dominante verte, c'est suicidaire. Le bide assuré. "Le vert, les gens n'aiment pas, les gens n'achètent pas" . J'ai toujours entendu dire ça, régulièrement, à la télé, dans des journaux ou ailleurs, par des experts en marketing musical (pour un peu que ça existe)... Pas bien, le vert. Autant sortir une pochette avec la photo d'une vieille femme se grattant les pieds, ou de trois curés pissant contre un mur. Pourquoi tant de haine contre le vert ? Ça fait partie de ces pré-conceptions pot-de-colle qu'on a toujours un mal fou à combattre. Dans le monde de la presse magazine, on dit qu'il faut forcément avoir un logo rouge (je sais pas si vous pensez à des exemples ?). Et donc, dans la musique, qu'il faut fuir le vert. Notez au passage que cette religion anti-vert a quand même fait un sacré paquet d'émul

Midlake est grand ! Mais... une fois grand... ou deux fois grand ?

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C’est l’éternelle question, ou plutôt l’éternelle série d’éternelles questions. Les grands groupes de studio font-ils toujours de grands groupe de scène ? Et si non, pourquoi… ? Et si non, faut-il leur en tenir rigueur ? Voire même… leur écrire une lettre pour leur dire qu’on a été déçu par leur concert ? Je plaisante. Je plaisante mais n’empêche : la problématique grand groupe-de-scène-versus-grand-groupe-de-studio revient régulièrement hanter les fans de rock (et autres genres assimilés). Moi, cette fichue question m’a même un peu gâché ma soirée de mardi dernier, heure tant attendue du concert parisien printannier de Midlake, au Bataclan. Je m’étais fait une joie. Et du reste, tout ça resta assez joyeux. J’ai même réussi à me glisser dans les tous premiers rangs, sur la droite, sous la chemise à carreau et la barbe aimable d'Eric Pulido. Une joie... mais un peu teintée de déception maintenant que j'y repense. Je précise : je considère qu’il n’y a plus trop à débattre

Ashes to ashes

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Pas mal de difficultés pour aller jouer à Bourges il y a deux jours, vendredi (merci à Melissa pour la voiture de Vierzon jusqu'à destination). Pas mal de difficultés également pour en revenir, samedi... Mais rien à voir, évidemment, avec ce que vivent les dizaines de milliers de personnes victimes du fameux nuage généré par le fameux volcan islandais . Bien content de ne pas être parmi ceux là, bloqués dans l'attente d'un avion... Par exemple ces dizaines de groupes qui ne pourront pas se rendre dans les villes où ils sont attendus pour jouer, ou ne pourront pas en revenir. Bon, ben... si ces malchanceux ont une bonne connection internet, dans l'aéroport ou dans leur hotel, ou un iPod bien garni, ils auront peut-être assez d'humour pour écouter... David Bowie - Ashes to ashes Ash - I started a fire Vulcain - Big bang The Volcanoes - Trick of the light The Clouds - Year zero Frazier Chorus - Cloud 8 (et aussi, comme des petites cartes postales d'Islande...)

Vive les PPH !

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J'ai entendu cette abréviation, ce quasi-sigle, PPH, ce matin, dans la Matinale de Canal+. PPH, pour Petit Plaisir Honteux . Ouais, cool, j'adore ! Petit. Plaisir. Honteux. J'en. Connais. Plein. J'en. Pratique. Aussi. Des exemples : • écouter, le week-end, Breakfast in America de Supertramp (eh oui, j'écris à nouveau ce nom honni par le guitariste de 49 Swimming Pools et néanmoins ami Etienne D.), mais j'assume. Ecouter Supertramp, c'est même le PPHA, c'est à dire le PPH Absolu. • regarder le PSG battre le Petit Quevilly en demi-finales de Coupe de France, et me réjouir, oui, je dis bien ME REJOUIR, de voir des pros battre des amateurs (même par 1 seul but d'écart). (ben oui, ça va 5 minutes, hein, tous ces reportages à la télé sur les valeureux amateurs du foot... non ? moi j'suis content que les mecs les plus forts l'emportent....) (oui je sais, j'ai mauvais esprit). • Tiens, d'ailleurs, en voilà un autre, un PPH : avoir mauvais esp

Chaque song en son temps

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J'ai parfois peur que nos vies culturelles (ou supposées telles) ne deviennent que des vastes et permanents zappings. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles, à un moment, j'ai souhaité écrire moins fréquemment sur la musique, lâchant un peu le côté "rock critic". L'enchaînement frénétique des disques, des nouveautés, me faisait littéralement paniquer. Ça allait trop vite pour moi... Et en même temps, peut-on vraiment lutter ? Le zapping est là, partout. Il fait office de mode opératoire. La télé déborde de chaînes, souvent très mauvaises. Alors voilà, elle reste éteinte... ma télé... c'est malin... Internet, même topo. D'une page à l'autre, d'un site à l'autre, du meilleur à l'insignifiant, comme une énorme fuite en avant. J'aimerais réussir, un jour, à passer deux heures sur un seul et même site, comme on peut s'immerger dans un livre. Mais non, pas possible, pas moyen : la zappo-tyrannie est implacable. Sortir, a