Sacrée soirée (ou pourquoi et comment Sufjan Stevens est notre ami pour la vie).














Amis d'hier et de demain, habitants de cette planète et de toutes les autres,

Je ne vais pas faire semblant de me lancer dans l'écriture d'un récit inédit sur ce qui restera sans doute comme "le-concert-de-l'année-et-si-tu-n'y-étais-pas-ben-tant-pis-pour-toi-c'est-trop-con".

Ce texte, je l'ai déjà écrit, et la vaillante entreprise de presse qui m'emploie me faisant la gentillesse et l'honneur de l'avoir d'ores et déjà publié, c'est un lien que je m'empresse ici de vous transmettre. Voilà, c'est ici, en cliquant là - oui oui c'est ça, ici, puisque je vous le dis.

Mais en résumé, ben oui, Sufjan Stevens, hier soir, c'était maboule, c'était royal, c'était beau, c'était grand. Lisez mon résumé pour en savoir plus. Et engueulez votre copine, ou votre copain, si il/elle vous a traîné à sa soirée bridge du lundi, hier soir. Mauvaise pioche.

Car oui c'était formidable. Moi qui, honnêtement, commençait à me demander où en était ce garçon, mon plus grand coup de foudre des années 2000 (et donc potentiellement aussi ma plus grande déception), j'ai passé une soirée parfaite... Même si je n'ai a priori aucune tendresse particulière pour les groupes à chorégraphie. Même si j'aurais aimé que Sufjan-le-doux joue davantage de chansons et nous déchire le coeur de sa voix d'amoureux éconduit. Même si les costumes argentés et les bandes de scotch fluo sur tout le corps arborés par Sufjan-le-danseur et de sa bande d'allumés sont, sur le papier, beaucoup moins à mon goût que les guitares vintage et les arpégés de ses chansons d'antan...

Pourtant, c'est ainsi : l'entertainer décomplexé de 2011 nous a sorti le grand jeu, et nous avons été des centaines à sortir de l'Olympia bluffés. Et rassurés sur son talent, sa vision, son culot.

J'en profite pour vous glisser aussi des liens vers...

l'article des Inrocks sur le même thème
et l'article de Magic, sur le même même thème.

Pour une fois qu'on a tous l'air d'accord... •


PS : l'illustration ci-dessus est de Royal Roberston et est tirée du livret de The Age of Adz.

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