Avez-vous déjà vu Tim Booth sur scène ? Dingue, non ? Cette manière d'entrer littéralement DANS la musique, par la voix, par la danse, par les jambes, par le cou, par la peau... Cette manière de devenir lui-même musique. D'en devenir le médium, le matériau conducteur. Si James, en concert (en tout cas jusqu'à 1991 ! - car après je ne sais plus trop, "j'ai un peu lâché l'affaire", comme disent nos amis les vrais jeunes), est une décharge électrique qui ne demande qu'à vous secouer, alors le corps dansant de Tim Booth est la fourchette qui s'enfonce dans le fil. Bzzzzzzzzzzzzzzzzooooiiiingzzzrrrzzzzz !!!! En fait, je crois qu'il y a deux James. Celui d'avant le succès, et celui d'après Come home et surtout Sit down , c'est à dire cette époque, à la charnière des années 80-90, où n'importe quel groupe de Manchester (même d'assez barbants comme Northside ou les Paris Angels) connaissaient une gloire fugace. Fait amusant : i