Un mot des Villagers... avant de se reparler de James.










Ce blog n'ayant pas du tout pour projet de verser dans la mélancolie permanente (même si c'est chouette de se reparler de tous ces groupes comme James, The Smiths ou Echo And The Bunnymen), je voulais d'abord, en ce gris dimanche d'octobre, vous dire tout le bien que je pensais d'un groupe d'aujourd'hui... sur lequel des bloggers se retourneront peut-être avec mélancolie dans vingt ans : The Villagers.

Vous avez peut-être vu passer ce nom dans un journal ou un autre - en fait le patronyme codé du chanteur et (tout jeune) homme-à-tout-faire irlandais Conor O'Brian, qui s'est choisi un nom collectif pour un projet qui est d'abord le sien, en quasi-solo. Vous avez peut-être aussi vu ces vidéos acoustiques tournées dans le garage d'une sympathique gazette francophone.

Je ne serai pas long - car j'ai promis de rassembler mes souvenirs à propos de James et Tim Booth (part 2) plus tard cette semaine - mais je veux juste vous encourager, si vous ne l'avez encore fait, à visiter les drôles de landes offertes au vent d'automne où cet O'Brian inspiré emmène ses chansons en ballade.

Ce garçon joue assez simplement des chansons qui ne le sont pas. Il y a quelque chose de très plaisant, je trouve, à se trouver dans l'incapacité heureuse à citer le moindre cousinage direct entre ces créations élégantes et hautement musicales (j'adore en particulier sa façon de faire sonner ses guitares) et d'autres chansons conçues dans un même esprit par quelque prestigieux aîné solitaire (vous penserez peut-être Andrew Bird, et j'y ai pensé aussi, mais est-ce que cela rendra justice, et à l'un, et à l'autre ?)

Becoming a jackal, par exemple, est une chanson sans parenté connue. Et pourtant, elle n'a rien de bâtard, de sauvage ou de farouchement "autre". Elle est, déjà, "très Villagers", alors que des Villagers, il y a quelques semaines, nous ne savions rien encore. Pour moi, c'est en tout cas, à cette heure, une des chansons les plus étonnantes et attachantes de l'année en cours...

Et une très agréable bande-son pour un dimanche après-midi.

Voilà... Mais reparlons-nous très vite de James...

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