William Fitzsimmons : l'ami des journées qui allongent
Oui je sais, ils sont parfois barbants, ces barbus d'Amérique. Et il y a de quoi s'y perdre, dans leur foisonnante pilosité ; de quoi les mélanger, les confondre, tous ces capitaines Haddock de la folk américaine, ces aventuriers au long cours (et au poil long), ces Josh T. Pearson et autres Iron & Wine. Mais lui, là, je l'adore : William Fitzsimmons. Sans blague, sa musique est au poil. Depuis trois jours, je me suis lancé dans l'écoute approfondie, sur le fil du rasoir, d'une bonne trentaine de nouveautés en tous genres (rock). Et cette fois, même le Radiohead, vraiment âpre à la première écoute, ne sortait pas du lot (pas de doute, il va falloir l'écouter plusieurs fois, celui-là, pour en saisir vraiment les contours). Par contre, voilà : vous mettez William Fitzsimmons dans votre platine disque, et soudain, tout s'éclaire, tout va mieux, tout s'adoucit. Le printemps montre même le bout de son nez. Les amoureux de Timber Timbre vont peut-être se...