J'en perds la parole...


Ce petit blog reste muet.
Pas de mots dans les premiers jours chauds de l'été.
Pas de mots depuis le studio.
Silencieux je suis, autant que ce champs est vert et reposant.


Mon propre silence m'intrigue.
Me désespère presque.

Mes amis savent que je peux être bavard, pas tous les jours mais souvent.

Mais pas là, pas en ce moment.

Est-ce qu'on peut soudainement devenir avare de ses mots à 43 ans ? Est-ce une maladie qui s'attrape ?









Est-ce l'intensité des deux semaines d'enregistrement avec le groupe qui m'a coupé la chique ? Ou alors l'agitation autour du rachat du groupe de presse auquel appartient la petite gazette dans laquelle j'officie ? Un peu des deux probablement. Pas beaucoup de choses à en dire...

Et puis après tout, je le revendique, ce droit au silence... Moi aussi, ça me repose quand je me tais...























Et puis, of course, à l'inventaire des choses qui se passent et modifient la couleur du ciel et l'humeur des matins, il y a eu le passage en France de notre ami Peter Milton Walsh.

Notre cousin d'Australie était là une petite quinzaine de jours, d'abord en Touraine chez Fabien (occupé à enregister quelques nouveaux titres avec l'aide du dit-Fabien, mais aussi d'Antoine et Natacha, de Grisbi), puis, comme vous le savez peut-être, pour une session vidéo sur la divine terrasse du mensuel Magic.




C'était la semaine dernière. C'était bien. C'était un bon moment. C'était naturel, simple, évident.






Peter a chanté magnifiquement. Comme toujours. Les jours d'avant, les jours d'après, il était bien. Lui non plus n'était pas très bavard. Parfois, très peu de mots suffisent...








Et puis, ET PUIS, lors de cette session, au milieu de cinq ou six autres chansons très joliment ré-arrangées avec ses trois amis français, Peter a re-chanté "21". Son immense et terrifiante et bouleversante nouvelle chanson "21", que nous avions tous découvert, stupéfaits, lors de son fantastique concert parisien, à l'Européen, le 12 novembre 2009.

Si vous la connaissez, cette chanson, si vous avez entendu son texte, alors vous comprendrez ce que je veux dire quand j'écris que... parfois... comme en ce moment... je perds la parole...





























PS : blog mis à jour en écoutant le prochain album de SYD MATTERS, qui, sans surprise, m'a l'air rudement bien. Voire très.



Posts les plus consultés de ce blog

James, Tim Booth, Manchester, une époque bénie (suite et... longue... fin).